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Louis Viardot

Louis Viardot

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Lettre de Claudie Viardot à sa mère Pauline Viardot, Paris, 25 avril 1863]

Lettre de Claudie Viardot - 11 ans - à sa maman

Pauline et Louis Viardot

 

Il semble que ce soit sur les conseils de George Sand que Pauline Garcia (1821-1910) épouse Louis Viardot (1800-1883), de plus de 20 ans son ainé. Celle-ci aurait voulu l’éloigner de Musset qu’elle savait inconstant.

Quatre enfants, Louise, Marianne, Claudie et Paul naîtront de leur union. La vie de famille est heureuse et les enfants mèneront aussi des carrières artistiques.

 

Qui sont Louis et Pauline ?

Louis Viardot journaliste et homme de lettres, démissionne de sa fonction de directeur du Théâtre italien de Paris, pour se consacrer à la carrière de sa jeune épouse. C'est ainsi qu'il fait connaissance avec Tourguéniev à St Pétersbourg lors d'une partie de chasse. Hispanisant, il traduit le Don Quichotte et les Nouvelles exemplaires de Cervantes. Il est l’inventeur des guides de musée ; les premiers, du Louvre, de l’Ermitage et du Prado, sont de sa main. C'est un républicain, ce qui vaudra à la famille de s'exiler à Baden-Baden pour échapper aux tracasseries de Napoléon III, dans les années soixante.

 

Pauline Garcia Viardot, issue d’une famille de musiciens, fille du ténor Manuel Garcia, sœur de la grande diva La Malibran, étudie très tôt le piano ; elle sera l’élève de Franz Liszt et reçoit les leçons de chant de son père.

Tandis qu’elle se destinait à une carrière de concertiste, la mort prématurée de La Malibran à 28 ans en 1836, contribue à la réorienter vers celle de cantatrice. Elle ne tarde pas à s’y imposer dans les plus grands rôles, écrits pour elle, tels Fidès dans Le Prophète de Giacomo Meyerbeer, ou Sapho de l’opéra éponyme de Charles Gounod ; L'apogée de sa carrière est le rôle-titre de la re-création d'Orphée de Gluck par Berlioz en 1859.

Compositrice, injustement tombée dans un relatif oubli dont notre association s’emploie à la faire sortir, elle écrit 200 mélodies, notamment pour développer les capacités vocales de ses élèves, car elle est aussi une grande professeure. Elle nous laisse également de charmants opéras de salon, dont plusieurs sur un livret de Tourguéniev, tel Le Dernier Sorcier.

Maria Malibran

Maria Malibran

Louis Viardot
Pauline Viardot

Louis Viardot

Pauline Viardot

Les Viardot et Tourguéniev

Nul doute que, lorsqu’Ivan Tourguéniev voit Pauline Viardot pour la première fois au théâtre italien de Saint-Pétersbourg dans le rôle de Rosine du Barbier de Séville et lui est présenté, le 1er novembre 1843, il est immédiatement épris d’elle.

À 22 ans elle est déjà au faîte de sa gloire et lui un jeune écrivain obscur, mais son destin est désormais lié à celui des Viardot. A l’exception des années 1852-1856 où la rigueur du Tsar le prive de passeport, il vivra à Courtavenel dans l'Oise, à Paris, à Londres, à Bâde ou à Bougival, dans leur orbite.

 

Les liens qui l’unissent à la grande cantatrice  renforcent l’amour de Tourguéniev pour la musique et une véritable collaboration s’établit avec la compositrice, poèmes mis en musique, livrets de quatre opérettes, mises en scène.

Louis Viardot et Tourguéniev sont également proches, ils partagent la passion de la chasse et tissent des liens d’une amitié profonde, sur les plans artistique et intellectuel, notamment autour de la traduction des œuvres de Tourguéniev.

Une abondante correspondance entre Ivan Tourguéniev et Louis Viardot, Ivan Tourguéniev et Pauline Viardot est parvenue jusqu'à nos jours et publiée.

Ivan Tourgueniev
Pauline Viardot
Ivan Tourgueniev

A propos de Pauline Viardot et Ivan Tourguéniev, Guy de Maupassant parle de « la plus belle histoire d’amour du XIXe siècle », mais peut-être qu’il n’existe pas de nom pour un amour tel que celui-là…

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