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LES COLLECTIONS
Salon Datcha

Le salon présente les témoignages de la  vie de Tourguéniev en Europe

Photo C.Badet. Département des Yvelines

"La petite pièce au plafond bas où il se trouvait était très propre et très intime. Il y flottait une odeur de plancher fraichement repeint, de menthe et de mélisse. Des chaises au dossier en forme de lyre étaient rangées le long des murs (…). Le lit voilé de mousseline s'élevait dans un angle près d'un coffre bardé de fer au couvercle bombé. Dans l'angle opposé, une veilleuse brûlait devant une grande icône sombre de Nicolas le Thaumaturge ; un œuf en porcelaine minuscule, attaché par un ruban rouge à l'auréole du saint lui pendait devant la poitrine ; devant les fenêtres, des bocaux de confiture datant de l'année précédente, soigneusement ficelés, laissaient filtrer une lumière verte ; Fénetchka avait écrit de sa propre main en grosse lettres sur leurs couvercles en papier "grozeille à maquerot" ; Nicolas Pétrovitch avait une prédilection pour cette confiture. Dans une cage accrochée au plafond par un long cordon,  un serin à queue courte pépiait et sautillait sans arrêt, et sans arrêt la cage se balançait et oscillait ; des grains de chènevis tombaient à terre avec un bruit léger."

Ivan Tourguéniev, Pères et fils

 

Les collections, réunies par Alexandre Zviguilsky fondateur du musée,  furent constituées d’achats et de dons.

Parmi les donateurs, on retrouve des membres de la famille de l’écrivain, de celle de Pauline Viardot, mais aussi des éditeurs et des membres de la diaspora russe de Paris.

Des achats en librairie et chez des antiquaires complètent la collection. Celle-ci est enrichie dès que l’occasion et les moyens financiers de l’association le permettent.

LES PLUS BELLES PIÈCES DU MUSÉE

  • Le piano-forte et le bureau de Tourguéniev.

  • Le médaillon au portrait de Pauline, qu’il portait contre sa poitrine.

  • Le portrait de Maria Malibran par Louis-Eugène Coedes, 1835, huile sur toile,Le portrait de Maria Malibran par Louis-Eugène Coedes, 1835, huile sur toile.

  • Le portrait au pastel de Pauline Viardot par sa fille Claudie Chamerot Viardot exécuté en 1894.

  • Le manuscrit signé de son allocution au congrès littéraire international de 1878, présidé par Victor Hugo. Se déroulant pendant l’exposition universelle, les travaux du congrès ont permis de poser les prémices d’un droit international de protection de la propriété littéraire.

  • Cinq lettres autographes signées de Pauline Viardot à Ivan Tourguéniev.

  • Le manuscrit signé d’Ernest Renan) de l’oraison funèbre prononcée par lui à la gare du Nord lors du départ pour Saint-Pétersbourg de la dépouille mortelle de l’écrivain.

  • La méthode de chant de Manuel Garcia Junior,  frère de Pauline Viardot, qui fait encore référence.

  • L’ancêtre du laryngoscope que l’on doit également à Manuel Garcia Junior. Lui-même chanteur lyrique, il a mis au point ce dispositif qui a permis l’examen des cordes vocales des chanteurs.

  • Le manuscrit de Un incendie en mer, récit en français de 16 pages, dicté par Ivan Tourguéniev à Pauline Viardot, depuis son lit, épuisé par la maladie.

Le Piano Forte, monument historique
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Le Piano Forte, monument historique

Le médaillon que Tourguéniev portait sur lui

en permanence

 Les collections sont orientées vers :

  • Ivan Tourguéniev, sa vie, son œuvre, ses convictions, la vie culturelle et le contexte politique.

  • Ses contemporains : Fiodor Dostoïevski, Alexandre Herzen, George Sand, Gustave Flaubert, ….

  • La famille de Pauline, les Garcia-Viardot, marquée par une génération d’artistes lyriques dont elle-même et sa sœur Maria Malibran, l’une des plus célèbres cantatrices de l’histoire de l’opéra. Toutes deux connurent une immense popularité. On fait également connaissance avec leur père Manuel Garcia, chanteur d’opéra et aussi compositeur et chef d’orchestre.
     

Elles présentent :

  • Du mobilier, des œuvres d’art ou tout simplement des accessoires ayant appartenu à l’écrivain ou à Pauline Viardot & La Malibran. Le piano-forte, classé en 1990, sur lequel Brahms et Clara Schumann ont joué, acquis par l’écrivain et Pauline Viardot à Baden-Baden, fait partie des pièces maîtresses de la collection.

  • Des gravures et des peintures, ou des reproductions d'œuvres significatives.

  • Des lettres : la correspondance atteste d’une vie sociale intense, elle présente des échanges épistolaires entre Tourguéniev et d’illustres représentants de la littérature du XIXème, Gustave Flaubert, George Sand, Émile Zola, Guy de Maupassant, Prosper Mérimée, Jules Michelet, Alphonse Daudet, Edmond de Goncourt.

  • Des ouvrages : éditions rares, manuscrits originaux, ouvrages historiques, premières éditions, des écrits dédicacés, annotés etc. Au-delà des œuvres de l’écrivain, l’exemplaire original  L’Art du Chant  de Manuel Garcia constitue une pièce émouvante de la collection.
     

La qualité, la diversité, et la multiplicité des collections surprennent et charment le visiteur.

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